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Mon dieu, nous sommes mercredi et je n’ai toujours pas fait le moindre article. Quel semaine tristounette pour mes fidèles lecteurs !

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Courage, je dois écrire quelques lignes pour mes fans. Je commence par une petite citation : « le plaisir le plus exquis est de faire plaisir aux autres. » La Bruyère.

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Pardonnez-moi cette petite parenthèse musicale qui n’a rien à voir avec mon article. J’adore écouter de la musique classique quand j’écris : Bach, Beethoven, Haendel, Bruel…

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Je fais une courte pause pour vous rappeler que c’est monsieur Bartholomäus Pitiscus qui a inventé la virgule en 1595.

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Je me pose la question : Est-ce que cet article sera apprécié à sa juste valeur par mes lecteurs et lectrices

A VOUS DE ME LE DIRE !

AUTOBIOGRAPHIE EXPRESS !

Moi bébé.

Eh oui, tout bébé déjà, je savais que je deviendrai un adulte hors du commun !

Moi adolescent.

Je rêvais d’être un sportif de haut niveau, un cosmonaute, un pilote de ligne, une star de cinéma…

Moi jeune adulte

J’ai rencontré la femme de ma vie, le grand amour. Je ne rêvais plus du bonheur, je le vivais !

Moi papa.

Je suis devenu adulte le jour où j’ai eu mon premier enfant. L’arrivée d’un enfant dans sa vie est un moment magique que même nos plus beaux rêves ne peuvent imaginer. J’ai la chance d’avoir connu trois moments magiques.

Moi envie de partager

Les nombreux personnages qui se sont installés dans ma tête depuis mon adolescence se manifestaient de plus en plus souvent. Un jour, j’ai décidé de les partager avec ma femme et mes enfants.

Moi auteur

Je n’aurai jamais pu écrire sans l’amour de ma femme et de mes enfants. C’est ce qui m’a donné la force, l’envie de partager mon univers.

Moi lorsque je serai dans la dernière ligne droite !

Peut-être même que j’aurai la chance que l’un de mes quatre petits enfants ( pour le moment) lise mes romans.

L’AUTEUR ET LE SYNDROME DU MAGNIFIQUE!

Vous n’avez jamais entendu parler du syndrome du magnifique ? Pourtant, je suis presque certain que vous l’avez déjà vu !

Je commence cet article par un petit indice !

Vous avez deviné ?

Bien entendu, vous avez reconnu Jean Paul Belmondo dans le film le Magnifique. Je ne peux pas résister à vous proposer la bande annonce.

Le syndrome du Magnifique ?

Que l’auteur qui n’a jamais créé un personnage à l’image d’un membre de sa famille, d’un ami, d’une connaissance professionnelle ou de lui-même me jette la première pierre.

Heureusement pour moi, j’avais raison, vous l’avez presque tous connu ce syndrome du Magnifique. Quel pouvoir extraordinaire !

Deux causes distinctes sont à l’origine de ce syndrome.

La première : L’auteur crée un personnage et pense à une personne réelle pour importer une partie de son caractère ou de son physique. Le personnage est totalement fictif mais une partie de lui fait partie d’un être humain. Cela permet à l’auteur de mieux gérer les réactions du personnage s’il a copié les traits de caractère d’un proche ou de mieux se l’imaginer, de l’ancrer dans sa mémoire descriptive s’il a « photocopié » son physique. Mais cette caractéristique du syndrome peut aussi se retrouver chez toute autre personne qu’un auteur.

Prenons comme exemple : Votre femme vous fait un compliment car vous venez de terminer de passer l’aspirateur ! ( Pardonnez-moi, Mesdames, mais faites un effort pour imaginer la scène !)

AVANT LE COMPLIMENT
APRES LE COMPLIMENT : SYNDROME DU MAGNIFIQUE !

Intéressons-nous maintenant à l’autre origine du syndrome.

La deuxième : L’auteur décide pour des raisons diverses d’intégrer une de ses connaissances dans son récit. Soit pour une raison positive ou bien entendu négative. Rappelez-vous l’écrivain joué par Jean Paul Belmondo qui passait son temps à insérer son entourage et lui-même dans ses écrits. Contrairement à la première, vue précédemment, l’auteur va aménager sa création, son récit pour intégrer au mieux cette personne. La plupart du temps, lorsqu’il s’agit d’une fiction, l’auteur brouille les cartes pour qu’il soit le seul à reconnaitre le personnage qui vient du monde des vivants. Ce syndrome provoque chez l’auteur des moments de fortes exaltations. Ecrire une scène d’amour torride en mettant en scène l’être aimé ! Créer une femme horrible, méchante que le lecteur haïra forcément et qui n’est en réalité que sa propre belle-mère!

Vous l’aurez compris, ce syndrome du Magnifique est très répandu et pas seulement dans le milieu littéraire. J’espère qu’à la lecture de cet article, vous aurez envie de partager votre expérience ou votre avis sur le sujet.

Pour cette fois, je vais signer cet article par une photo de moi.

SYNDROME OU PAS SYNDROME A VOTRE AVIS ?

QUAND LE LECTEUR INFLUENCE L’AUTEUR.

DUO PARFOIS DIFFICILE A GÉRER !

Rassurez-vous je ne vais pas aborder le thème de la Muse qui guide l’auteur au fil des mots. C’est un sujet beaucoup traité et souvent d’une très belle écriture poétique. Non, je vais aborder un point particulier et très concret.

Prenons comme exemple, si vous le voulez bien, le cas d’un auteur encore méconnu mais qui gagnerait à l’être, je vous l’assure : Moi !

J’ai décidé de mettre de côté ma modestie légendaire pour vous dévoiler mon côté obscur, mon côté auteur !

Comme de l’œuf et de la poule, je ne sais pas si j’ai commencé par être un lecteur ou un auteur, tant que j’ai l’impression d’avoir toujours écrit. Je souhaiterais aborder la période de ma vie ou j’ai pris la décision de me lancer dans l’écriture de romans. Lorsque pour la première fois, mon imagination me dictait une histoire, que mon esprit vagabondait de page en page, j’ai ressenti une chose curieuse et troublante. Mon inconscient, parfois très difficile à cerner, je l’admets, m’ordonna de ne pas ouvrir d’autres livres que celui que je tentais d’écrire. Mon Moi-auteur, n’hésitait pas une seconde à censurer mon Moi-lecteur. Mon Moi- lecteur en fut contrarié et tenta de se révolter, mais rien à faire, mon Moi-auteur resta inflexible et comme n’importe quel dictateur de base, ordonna que toute lecture sera totalement interdite jusqu’au moment ou mon Moi-auteur inscrira le mot Fin à son œuvre.

POURQUOI UNE TELLE CENSURE ?

En toute franchise, je ne comprenais pas pourquoi je m’interdisais de lire pendant la conception de mon propre livre. Trop heureux, je l’avoue de réaliser mon rêve : écrire un roman ! Que je décidais d’éviter le conflit intérieur et de ce fait j’ai accepté l’ordonnance de mon Moi auteur. Là aussi, si je veux être tout à fait franc avec vous, j’étais tellement absorbé par mon écriture que je ne ressentais pas l’envie de lire une autre histoire que la mienne. Lorsque j’ai fini mon roman, MON DERNIER VOL, j’ai abordé la phase de correction dans la foulée. J’ai connu une période de récupération, un peu comme celle que connaissent les astronautes après un voyage dans l’espace. Mon esprit et même mon corps avaient besoin d’un temps de réadaptation à la vie quotidienne. Lorsque celle-ci fût terminée, une envie presque vitale s’imposait : LIRE !

MON MOI-AUTEUR ET MON MOI-LECTEUR ONT FINI PAR S’AFFRONTER !

Très vite, une idée jusque là bien enfouie au chaud dans un coin de mon esprit, m’explosa en pleine figure un matin d’hiver ! Mon deuxième roman UN AUTRE MONDE venait de naître. J’ai repris le chemin des écoliers et les premiers mots se couchaient sur l’écran de mon ordinateur. J’organisais mes journées pour permettre à mon imagination de s’exprimer au mieux. Cependant lorsque j’ai commencé l’écriture de mon deuxième roman, j’étais en pleine lecture d’un roman qui me passionnait. Mon Moi-lecteur refusa catégoriquement d’abandonner sa lecture. Cette fois-ci, il prit le dessus et obtient gain de cause. Je naviguais entre lecture et écriture et tout allait bien dans le meilleur des mondes. Où pas !

Très prolifique, j’écrivais plusieurs chapitres de mon roman lorsqu’un matin en arrivant devant mon ordinateur, mon Moi-auteur m’agrippa violemment pour m’obliger à relire ce que je venais d’écrire depuis quelques jours. Mon Moi-lecteur tenta de s’y opposer mais en vain. Devant l’insistance grandissante de mon Moi-auteur, je décidai de me relire. C’est ce jour-là que j’ai compris la signification de l’expression « se prendre une claque ».

Je découvrais avec effroi que les mots écrits sur ces pages ne m’appartenaient pas ! Ils n’étaient qu’une pâle imitation du roman que je lisais ! Mon Moi-auteur hurla qu’il m’avait prévenu que je devais m’interdire de lire pendant la conception de mon roman. Mon Moi-lecteur m’affirma que par la lecture, je pourrai enrichir mon vocabulaire, développer mon style, devenir un meilleur auteur. Ce conflit dura plusieurs jours et bien entendu je n’écrivais plus un mot et n’en lisais pas plus. Après une longue période de doute, j’ai réussi à me transformer en diplomate. J’ai réuni mes deux Moi e je leur ai fait part de mes conclusions.

  • Mes chers Moi, j’ai bien réfléchi et suis arrivé à la conclusion suivante. Vous avez tous les deux raisons ! Je dois me résoudre, à l’évidence, que je ne peux pas lire pendant que je crée au risque d’accoucher d’une vulgaire copie de ma lecture. Mais il est tout aussi vrai, que sans lecture, je ne pourrai pas évoluer en tant qu’auteur et en tant qu’homme tout simplement. J’ai donc décidé que vous êtes tous les deux indispensables à mon équilibre et à mon évolution. Afin que vous puissiez exister l’un et l’autre, vous interviendez l’un après l’autre. Ma décision est irrévocable !

Depuis ce jour, mes Moi-auteur et lecteur, cohabitent tant bien que mal. Ils doivent chacun leur tour savoir faire preuve de tolérance et d’une grande patience. Je suis conscient que cet équilibre peut sembler curieux et inhabituel, mais après tout le principal n’est-t-il pas de trouver son équilibre et d’accepter ses différences pour approcher le bonheur !

Et c’est très bien ainsi…

La mort est-elle la fin de tout ?

Pourquoi devrais-je vivre sans toi ?

J’aborde dans mon LIVRE  » MON DERNIER VOL  » le thème de la perte d’un être cher. Thématique très utilisée depuis des siècles dans les arts en général. Alors pourquoi ce sujet ? Parce que, je me pose cette question depuis très longtemps :  » Peut-on garder des contacts avec un proche décédé ?  » Je ne parle pas des séances de spiritisme ( esprit es-tu là ?) que je ne critique pas, car je ne pratique pas cette approche. Non, j’aborde ces échanges au quotidien entre les deux personnes, le vivant et le mort. Comment expliquer ces impressions de présence du défunt à nos côtés ? Comment croire aux échanges verbaux entre les deux êtres ? Le personnage Philippe dans « Mon dernier vol » est un homme en sursis. Sa fiancée a disparu lors d’un accident d’hélicoptère. Il ne peut se résoudre à vivre sans elle. Il décide d’élaborer un plan méticuleux pour la rejoindre. Des éléments naturels inexplicables vont retardé son plan. Commence alors une lutte sans merci entre la vie et la mort. Il va faire des rencontres improbables et merveilleuses qui vont le faire douter. Dans ce livre, j’aborde la possibilité qu’il existe une porte, un passage entre le monde des vivants et celui des morts.

Et vous, qu’en pensez vous ? Avez-vous vécu une expérience qui laisse à penser que cette porte existe ? Où, croyez vous que la mort est la fin de tout ?